Édition du vendredi 13 juin 2014
Bientôt un délégué interministériel chargé de la réforme du stationnement
Cela aura été l’une des principales annonces faites lors du Salon européen de la mobilité, qui s’est tenu du 10 au 12 juin à Paris : le conseiller d’État et ancien préfet Jean-Michel Bérard serait en passe d’être nommé délégué interministériel chargé d’encadrer la décentralisation et la dépénalisation du stationnement. C’est en tout cas ce qu’a affirmé lors du Salon le sénateur du Nord René Vandierendonck, précisant que l’annonce officielle aurait lieu dans les tous prochains jours. Cette nomination répond à une demande du Gart (Groupement des autorités responsables du transport), qui l’avait plusieurs fois réitérée avant le Salon (lire Maire info du 10 juin).
La réforme du stationnement a tenu une place importante dans les débats du Salon, plusieurs élus s’interrogeant sur ses modalités de mise en œuvre, encore floues. Alors que la loi doit prendre effet dans 18 mois (le 1er janvier 2016), les décrets d’application ne sont pas encore parus. Dominique Bussereau, ancien ministre des Transports, a proposé qu’une expérimentation soit menée dans plusieurs villes pilotes.
L’évolution du Versement transport a également été abordée lors des débats, au moment où une trentaine d’agglomérations vont, au 1er juillet, l’augmenter. Cette taxe, payée par toutes les entreprises de plus de 9 salariés d’une agglomération dotée d’un périmètre de transport urbain, est l’objet de nombreuses critiques venant notamment du Medef. Elle rapporte pourtant quelque 6,8 milliards d’euros par an et permet de financer 40 % du transport public en France. Des élus appellent cependant à ce qu’elle évolue – et en particulier à ce qu’elle soit prélevée au-delà du périmètre de transport urbain (PTU) : en effet, de nombreuses entreprises bénéficient de fait des réseaux de transports urbains, tout en ne payant pas le Versement transport, étant juste en dehors des limites du PTU.
Le Salon a reçu la visite du secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, qui a soigneusement évité de répondre aux inquiétudes des élus en matière de financement du transport. S’il a dit avoir « entendu les revendications », il n’a pas apporté de réponses – alors que les élus du Gart lui rappelaient leurs inquiétudes, notamment sur le devenir de certains projets après la suspension de l’écotaxe ou sur la hausse de la TVA qui a, selon le Gart, généré un surcoût de 300 millions d’euros pour les autorités organisatrices. La déception était tangible chez les élus devant ce mutisme du gouvernement – alors que les élus espèrent toujours voir celui-ci céder sur une réduction à 7 % de la TVA sur les transports publics.
La réforme du stationnement a tenu une place importante dans les débats du Salon, plusieurs élus s’interrogeant sur ses modalités de mise en œuvre, encore floues. Alors que la loi doit prendre effet dans 18 mois (le 1er janvier 2016), les décrets d’application ne sont pas encore parus. Dominique Bussereau, ancien ministre des Transports, a proposé qu’une expérimentation soit menée dans plusieurs villes pilotes.
L’évolution du Versement transport a également été abordée lors des débats, au moment où une trentaine d’agglomérations vont, au 1er juillet, l’augmenter. Cette taxe, payée par toutes les entreprises de plus de 9 salariés d’une agglomération dotée d’un périmètre de transport urbain, est l’objet de nombreuses critiques venant notamment du Medef. Elle rapporte pourtant quelque 6,8 milliards d’euros par an et permet de financer 40 % du transport public en France. Des élus appellent cependant à ce qu’elle évolue – et en particulier à ce qu’elle soit prélevée au-delà du périmètre de transport urbain (PTU) : en effet, de nombreuses entreprises bénéficient de fait des réseaux de transports urbains, tout en ne payant pas le Versement transport, étant juste en dehors des limites du PTU.
Le Salon a reçu la visite du secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, qui a soigneusement évité de répondre aux inquiétudes des élus en matière de financement du transport. S’il a dit avoir « entendu les revendications », il n’a pas apporté de réponses – alors que les élus du Gart lui rappelaient leurs inquiétudes, notamment sur le devenir de certains projets après la suspension de l’écotaxe ou sur la hausse de la TVA qui a, selon le Gart, généré un surcoût de 300 millions d’euros pour les autorités organisatrices. La déception était tangible chez les élus devant ce mutisme du gouvernement – alors que les élus espèrent toujours voir celui-ci céder sur une réduction à 7 % de la TVA sur les transports publics.
F.L.
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